IDE Investissements Directs à l’Etranger


IDE Investissements Directs à l’Etranger

Les Investissements directs à l’étranger (IDE) sont-elles menacées ?

Bien que la pandémie du Covid 19 ne soit pas complètement endiguée, la question économique sur les IDE semble préoccuper le monde de l’entreprise.

Les conséquences économiques et financières de la pandémie Covid 19 sont d’ores et déjà très importantes. Un point sur lequel tout le monde est d’accord (une fois n’est pas coutume).

L’instant n’est pas tant à faire ce constat, mais à prendre les bonnes décisions pour conserver l’équilibre indispensable entre une autonomie et un échange économique mondial sans pour autant rebrousser chemin pour favoriser une économie égoïste qui contrairement aux affirmations de certains économistes agiront de façons nocives sur l’économie nationale.

La première règle que doit observer tout entrepreneur est l’anticipation, notion sans laquelle l’entreprise, quelle qu’en soit la taille, est fragile.

La pandémie du Covid 19 à souligner en rouge le non-respect de cette règle fondamentale, donnant lieu à des mensonges d’État volontaires ou involontaires.

En effet, face au manque de produits de première nécessité pour ralentir drastiquement la propagation du virus, tels que, les masques, les solutions hydro-alcooliques, les respirateurs … certains dirigeants ont déclarer haut et fort qu’il n’existait aucune pénurie, expliquant que les autorités régulaient la livraison des stocks en fonction des besoins sanitaires prioritaires.

Une affirmation mise à mal sur le terrain, puisque les fameux stocks n’étaient pas livrés aux personnels soignants, ni aux médecins, ni même dans les EPAD (Établissement d’hébergement pour Personnes Agées) !

Plutôt que d’avouer une gestion lamentable de stocks censés exister, il est plus politiquement correct de proposer une relance des unités de fabrication en France !

Position Politique sur les IDE

Bruno Lemaire, ministre de l’économie, affirme que la France dépend beaucoup trop des pays extérieurs !!!

Invitant les pouvoirs publics à réorienter une partie des chaines de production vers la France.

Une analyse qui risque de voir surgir beaucoup de problèmes, au vue d’un système économique mondial.

Sans entrer dans les détails sinueux d’une économie qui par définition se doit de répondre à des attentes internationales, il est assez simple de prendre quelques exemples pour comprendre l’impossibilité d’un tel scénario :

Commençons par l’exemple prit par Bruno Lemaire, le secteur automobile :

Renault et PSA ont signés des accords avec le Maroc, engagements répondant à une réalité économique incontournable, qui permet de réduire le coût de production et ainsi de s’inscrire en tant que leader mondial.

Si Renault et PSA suivent les recommandations du ministre de l’Économie, le coût de production sera tel que les véhicules ne pourront pas garder leur positionnement, ni à l’étranger, ni même en France.

Une réalité qui s’applique sur énormément de produits :

Imaginez des smartphones, des fours micro-ondes, des téléviseurs, des réfrigérateurs, des machines à laver, des appareils photos et des ordinateurs made in France …

Mais aussi, des cosmétiques, des vêtements, des chaussures, des lunettes , des montres …

La mise en place de telles idées engendre de nombreuses questions :

  • Quel sera le coût de fabrication de ces produits sur le territoire français ?
  • Faut-il abandonner la notion de concurrence internationale ?
  • La France à t’elle les capacités de se suffire à elle-même ?

La liberté passe nécessairement par une vision économique internationale, sans laquelle nous risquons d’entrer dans un système rétrograde.

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